Les huiles essentielles sont-elles meilleures que les parfums pour parfumer un EHPAD, puisque c’est naturel ?
Les huiles essentielles sont souvent perçues comme une solution naturelle et sans danger, mais dans un environnement sensible comme un EHPAD, cette idée mérite d’être nuancée. Avant d’opter pour les huiles essentielles, il est essentiel de bien comprendre leurs limites et leurs potentiels risques.
C’est une question que beaucoup se posent… et qui mérite une réponse claire : “naturel” ne veut pas toujours dire “meilleur” ou “sans risque”, surtout dans un environnement sensible comme un EHPAD. Les huiles essentielles sont très concentrées en molécules actives, et beaucoup d’entre elles contiennent des allergènes puissants.
Par exemple, l’huile essentielle d’orange douce est composée à plus de 90 % de limonène un allergène connu et peut provoquer des réactions respiratoires, surtout chez les personnes asthmatiques ou fragiles.
Pire encore, certaines huiles essentielles contiennent des molécules classées comme potentiellement cancérigènes ou mutagènes :
C’est le cas par exemple du méthyl chavicol (présent dans le basilic ou l’estragon), qui est étiqueté H341 (susceptible d’induire des anomalies génétiques) et H351 (susceptible de provoquer le cancer).
En comparaison, les fragrances professionnelles utilisées par Atmosphère Diffusion sont rigoureusement formulées :
- Elles ne contiennent aucune substance cancérigène, mutagène ou reprotoxique.
- Elles ne sont pas classées H334 (c’est-à-dire sans risque avéré pour les voies respiratoires ou l’asthme).
- Elles sont conformes aux normes IFRA, sans allergènes majeurs, et adaptées aux lieux recevant du public fragile.
Prenons un exemple concret : la fragrance Oranger Fleur, utilisée dans certains établissements, ne contient aucun ingrédient dangereux de type H340 à H373, ni aucune molécule pouvant déclencher de l’asthme ou des troubles respiratoires. C’est donc une solution bien plus douce et sécurisée que certaines huiles essentielles, malgré leur image “naturelle”.
